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La Th​é​orie du Moulkivers

by Moulk

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PKMetal No, it's not an Equilibrium clone, but damned if this isn't a hugely satisfying replacement for that unique band that recently abandoned epic folk metal. It even ends with a long instrumental in the vein of Mana or Kurzes Epos, and it's almost a match for those greats. The humor is a little lost on me, but the spirit comes through. (I didn't understand Equilibrium's lyrics, either, and didn't need to.)

The runtime of this album makes it a bit hard to digest, but it's all outstanding!
profburp
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profburp Du travail de pro, avec des chansons à texte ! Musiques et arrangements de ouf ! Tu marches à quoiiii ?????
Bravo et merci
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1.
2.
Loin, loin, loin, très loin Des confins d’la galaxie Depuis un temps très ancien Nous parvient une prophétie Un texte sibyllin Plus obscur que la nuit Ne ressemblant à rien Et pas vraiment bien écrit Catachrèses, paraphrases Métaphores, métonymies Antithèses, paronomases Absolument rien n’y est mis Des devinettes, des rébus Pire que des blagues Carambar Des charades tout au plus Sans nulle doute du grand art De grands chercheurs se sont penchés Sur ce texte venu des cieux Afin de pouvoir étancher Leur soif de ce savoir précieux Quelle ne fut pas leur frayeur Quand le mystère dévoilé Ils découvrirent avec horreur Notre monde condamné La Cuillère des Enfers Au pouvoir légendaire Sortira du Grand Tiroir Élémentaire Lors d’un rarissime alignement stellaire Très précisément prévu pour avant-hier La Cuillère des Enfers Puissante arme séculaire Délivrée de sa torpeur millénaire Pourra enfin déverser toute sa colère Et dévaster sans pitié l’Univers La terrible prophétie Maint’nant qu’elle est décodée En détails nous décrit Comment la Fin va arriver Quand les Grandes Assiettes Cosmiques Dans leur marche fatidique Seront pile poil alignées Et parfait’ment éloignées Quand la Nappe Nébulaire Tissée de poussière de lumière S’ra somptueusement dressée La Fin des Temps va commencer L’origine du Purgatoire Qui détruira l’Univers Ne sera pas un trou noir Mais une petite cuillère IN MY FORK I TRUUUUST La Cuillère des Enfers Au pouvoir légendaire Sortira du Grand Tiroir Élémentaire Lors d’un rarissime alignement stellaire Très précisément prévu pour avant-hier La Cuillère des Enfers Puissante arme séculaire Délivrée de sa torpeur millénaire Pourra enfin déverser toute sa colère Et dévaster sans pitié l’Univers La Cuillère des Enfers Qui depuis longtemps sommeille A cette heure extraordinaire Verra sonner son réveil Sortant de son piège antique Le Grand Tiroir Élémentaire Pandémonium Galactique La Cuillère sera vénèr’ Elle partira ensuite en quête D’un oeuf particulier Car pour assouvir sa conquête Il lui faudra le casser Elle libérera ainsi Le Gargouillax Géant Dévoreur de galaxies Réduisant tout à néant La Cuillère des Enfers Au pouvoir légendaire Sortira du Grand Tiroir Élémentaire Lors d’un rarissime alignement stellaire Très précisément prévu pour avant-hier La Cuillère des Enfers Puissante arme séculaire Délivrée de sa torpeur millénaire Pourra enfin déverser toute sa colère Et dévaster sans pitié l’Univers
3.
Yo, ho ! Préparez-vous mat’lots ! L’équipage se remet à flot ! Nous partons vers des terres lointaines Pour revenir avec des bourses pleines Le capitaine sort une carte d’une boîte Et nous dit, “Cap sur la droite ! Larmez les agares et souquez les artimuses Pas question de maroufler, je n’tolérerai aucune excuse !” Yo, ho ! Nous voici sur l’eau Navigant fièrement A travers les flots Oui nous serons Riches en arrivant Car nous voguons Tout droit vers l’Orient ! Nous cherchons de l’or, ne perdons pas le Nord Mais nous n’sommes pas rassurés avec ce capitaine à bord Nous commençons à nous poser quelques questions Pourquoi nous arrêtons nous pour demander not’ direction ? Nos doutes se sont accrus lorsque le capitaine Trouva intelligent de boire un coup chez les sirènes Six mois plus tard on peut enfin repartir L’Orient nous attend, on entend déjà l’or reluire Yo, ho ! Nous voici sur l’eau Navigant fièrement A travers les flots Oui nous serons Riches en arrivant Car nous voguons Tout droit vers l’Orient ! Terre ! Terre ! L’Orient est droit devant ! Avec ses grandes plages de sable blanc Ses immeubles et son stade de foot Oh wait, on a dû se planter de route On est bien aux portes de Lorient Mais en plein milieu du Morbihan ! Yo, ho ! Nous voici au port Repensant vainement Aux montagnes d’or Qu’on aurait gagnées Si seulement On avait pas foncé Tout droit à Lorient !
4.
Les gens me détestent tous Mes crimes sont sans fin Dans mon bain y’a pas de mousse Que du sang de gamins De tous les grands, je suis le pire Hitler me fait bien rire J’ai même une médaille d’or Du méchant le plus fort Mais un jour que je faisais Mes horreurs habituelles Comme shooter des bébés frais A l’aide d’une bonne pelle Ce mec est apparu Et m’a raconté sa vie Il semblait convaincu Que j’étais son ami Oh non, je suis dans la Friendzone Moi qui voulais être ton pire cauchemar On ne s'échappe pas de la Friendzone J'en peux déjà plus, j'en ai déjà marre Fallait que ça tombe sur moi Je n’demandais pas ça J’ai déjà donné mon gars Ta vie ne m’intéresse pas Si tu veux parler tant que ça Deviens Témoin d’Jéhovah Au moins ça changera pas Personne ne t’écoutera Mais ce mec me collait Me suivait sans arrêt Il était maintenant temps D’lui montrer que j’étais méchant J’ai cassé ses lunettes en deux J’l’ui ai fait bouffer ses cheveux J’ai craché sur son visage Et j’ai pété ses jambes au passage J’ai cru halluciner Quand il m’a r’mercié Il pouvait maintenant s’garer Sur les places Handicapé Voyant en moi un grand Un merveilleux altruiste Il appréciait mes talents De diététicien-visagiste WHAAAAAT OH NON JE SUIS DANS LA FRIENDZONE MOI QUI VOULAIS ÊTRE TON PIRE CAUCHEMAR ON NE S’ÉCHAPPE PAS DE LA FRIENDZONE J’EN PEUX DÉJÀ PLUS J’EN AI DÉJÀ MARRE Ce mec me supporte Peu importe ce que je fais La manière dont j’me comporte N’a vraiment aucun effet Ce mec m’insupporte Comment lui expliquer J’aimerais avoir une porte Pour la lui claquer au nez Il ne me reste qu’une option Une solution finale La décapitation Me semble optimale Je prends alors ma hache Pour mettre fin au calvaire Et plus rapide qu’un flash Lui tranche ses artères Me voilà enfin libre Sorti de la friendzone J’retrouve mon équilibre Enfin loin de ce cyclone Ma zénitude revient Et je peux dès à présent Reprendre mon quotidien Et pourrir la vie des gens Mais dès la nuit suivante Une pensée me hante Et si après la mort On pouvait vivre encore Une voix résonne soudain “Ah que coucou mon copain !” Me voilà friendzoné Pour toute l’éternité ! OH NON JE SUIS DANS LA FRIENDZONE COINCÉ, LIÉ, BLOQUÉ A TOUT JAMAIS ON NE S'ÉCHAPPE PAS DE LA FRIENDZONE ENCHAÎNÉ POUR TOUTE L’ÉTERNITÉ
5.
Messieurs, vous plairait-il d’ouïr L’air du fameux La Palisse ? Il pourra vous réjouir Pourvu qu’il vous divertisse C’est un air savoureux Dont vous vous délecterez A l’oreille mélodieux Pour peu que vous l’écoutiez (L’impossible amour D’un homme et d’un dico Liés à jamais Pour découvrir Le pouvoir des mots) La Palisse eut peu de biens A l’heure de sa naissance Mais il ne manqua de rien Une fois dans l’abondance Ses valets étaient soigneux De le servir d’andouillettes Et n’oubliaient pas les œufs Surtout dans les omelettes De l’inventeur du raisin Il révérait la mémoire Et pour bien goûter le vin Jugeait qu’il fallait en boire On dit que, dans ses amours Il fut caressé des belles Qui le suivirent toujours Tant qu’il marcha devant elles Il en fut toujours chéri Elle n’était point jalouse Sitôt qu’il fut son mari Elle devint son épouse Il passa près de huit ans Avec elle, fort à l’aise Il eut jusqu’à huit enfants C’était la moitié de seize Messieurs, vous plairait-il d’ouïr L’air du fameux La Palisse ? Il pourra vous réjouir Pourvu qu’il vous divertisse C’est un air savoureux Dont vous vous délecterez A l’oreille mélodieux Pour peu que vous l’écoutiez (Héritage en vers De temps immémoriaux L’impossible amour D’un homme et d’un dico Liés à jamais Pour découvrir Le pouvoir des mots) Il brillait comme un soleil Sa chevelure était blonde Il n’eût pas eu son pareil S’il eût été seul au monde Par un grand discours sérieux Il prouva que la berlue Et les autres maux des yeux Sont contraires à la vue Chacun alors applaudit A sa science inouïe Tout homme qui l’entendit N’avait pas perdu son ouïe Il voyageait volontiers Courant par tout le pays Quand il était à Poitiers Il n’était pas à Paris C’était un homme élégant Qui savait bien se vêtir Dès lors qu’il mettait des gants Ses mains se couvraient de cuir Il imposait le respect Simplement par sa tenue Une fois tout habillé Il n’était plus du tout nu On raconte, que jamais Il ne pouvait se résoudre À charger ses pistolets Quand il n’avait pas de poudre C’était un homme de cœur Insatiable de gloire Lorsqu’il était le vainqueur Il remportait la victoire Messieurs, vous plairait-il d’ouïr L’air du fameux La Palisse ? Il pourra vous réjouir Pourvu qu’il vous divertisse C’est un air savoureux Dont vous vous délecterez A l’oreille mélodieux Pour peu que vous l’écoutiez (T’as grossi d’un coup Comme dans les papillons T’as forci d’la joue Sans s’y gourer Ce pinard est mou) Dans un superbe tournoi Prêt à fournir sa carrière Il parut devant le Roi Il n’était donc point derrière Il y mourut, ce héros Personne aujourd’hui n’en doute Dès lors qu’il eut les yeux clos Aussitôt, il n’y vit goutte Monsieur d’la Palisse est mort Il est mort sans préavis Un quart d’heure avant sa mort Il était encore en vie Il fut, par un triste sort Blessé d’une main brutale On pense, puisqu’il en est mort Que la plaie était fatale Messieurs, vous plairait-il d’ouïr L’air du fameux La Palisse ? Il pourra vous réjouir Pourvu qu’il vous divertisse C’est un air savoureux Dont vous vous délecterez A l’oreille mélodieux Pour peu que vous l’écoutiez Regretté de ses soldats, Il mourut digne d’envie Et le jour de son trépas Fut l’ultime jour de sa vie Il mourut le vendredi Passée la fleur de son âge S’il fût mort le samedi Il eût vécu davantage
6.
Je suis nouveau dans le quartier Mais je ne me ferai pas avoir Les voisins j'en ai vu passer Et tous étaient bien trop bizarres Je me faufile telle une brebis Guette le moindre signe de folie Je me cache dans leur placard Deviens un slip dans leur tiroir Ils ont l'air bien trop normaux Que planquent-ils dans leur frigo ? J’vais devoir faire une enquête Elle est pas nette cette omelette Par la fenêtre de la douche J’aperçois quelque chose de louche Pourquoi s’met-elle à crier Qu’veut-elle cacher ? Leurs sourires sont très polis Et leurs dents le sont toutes aussi Leurs poubelles sentent le lilas Ils me rendent service à tour de bras Les oiseaux chantent le bonheur Et les chiens ne mordent pas le facteur Même le clodo du quartier Ne veut pas de ma monnaie Mes voisins n’ont rien d’étrange Et c’est ça qui me dérange J’ai l’habitude c’est prouvé Y’a un fêlé dans mon quartier Il agit en silence J’ai plus aucune confiance Ce taré je dois le trouver Pour le bien de l’Humanité Ils me regardent tous en coin Depuis que j'ai tué le chien Il ne m'avait pas l'air net Depuis qu'on m'a volé mes lunettes Y'en a un qui a un air louche C'est le môme qui suce son pouce Un strabisme à ce qu’il paraît Dans le doute je l’ai empalé Tout en haut de mon toit j'ai installé Un grand mirador pour les épier La nuit je crie quand tout va bien Autant que la fille au fond de mon jardin Je l'interroge depuis des jours Pourquoi ne va-t-elle plus en cours Elle me dit que c'est les vacances Alors je remets un peu d'essence lls savent que je sais qu'ils savent Ca devient d’plus en plus grave Je sens la tension monter Ca va bientôt exploser Je dois prendre les devants Je prépare mon armement Trouver le voisin bizarre Est mon devoir Mes voisins n’ont rien d’étrange Et c’est ça qui me dérange J’ai l’habitude c’est prouvé Y’a un fêlé dans mon quartier Il agit en silence J’ai plus aucune confiance Ce taré je dois le trouver Pour le bien de l’Humanité Je retournerai pères et mères si ça me permet de mettre un terme aux agissements de ce psychopathe… AU KÄRCHER LES NÉVROSÉS ! AU GOULAG LES MANIAQUES ! AUX CHIOTTES LES ROULEAUX DE PQ ! AUX TOMATES LES ROBOTS ! Ah, messieurs les policiers, vous tombez bien, justement… Eh ! Mais lâchez-moi, qu’est-ce que vous faites ?! Vous vous trompez, c’est pas moi le méchant ! AAAAH MAIS J’AI COMPRIS, VOUS ÊTES TOUS DE MÈCHE ! NAZIS ! POURRITURES COMMUNI-Aïe, non, pas le taser ! Oulah, ça pique les fesses, ça, arrêtez ! Non, non, pas les cheveux ! PAS LES CHEVEUX J’AI DIT ! C’EST PAS TRES CHARLIE CE QUE VOUS FAITES LA ! AAAAH ! C’est quoi le safeword, déjà ? Euh... Groseille de mer ! GROSEILLE DE MEEEEEEER !!!
7.
Il existe un ours blanc Quelque part sur l’océan Son glacier a dérivé Et ça l’a rendu givré L’ours a ainsi traversé Du Nord au Sud l’immensité Des eaux bleues de notre planète Jusqu’à en perdre la tête JE SUIS L’OURS BIPOLAIRE Je chante la vie à coeur ouvert JE SUIS VRAIMENT TRES COLÈRE J’aime les enfants SOUS MES MOLAIRES Voyant qu’sa position se corse L’ours décide d’apprendre le morse Il se dit “Phoque j’en trouve un Sinon j’aurai pas l’air marlin Saumons-nous d’ici tout d’suite Avant que ma vie n’soit des truites J’ai faim, il flétan de prendre une pause Il faut que j’narval quelque chose” “Cet endroit est un enfer” Déclare alors l’ours en colère “Quel bonheur extraordinaire D’être perdu en pleine mer” JE SUIS L’OURS BIPOLAIRE Je chant’ la vie à coeur ouvert JE SUIS VRAIMENT TRÈS COLÈRE J’aime les enfants SOUS MES MOLAIRES MON GLAÇON EST ÉPHÉMÈRE MA SITUATION EST PRÉCAIRE JE NE SAIS PLUS QUOI FAIRE Qui est chaud pour un poker ?
8.
Le temps est maintenant venu Les Mayas nous avaient prévenus L’apocalypse, la fin du monde Dans une orgie de sang immonde La Cuillère des Enfers N’ayant rien de mieux à faire Libéra le Gargouillax Géant Dévoreur de mondes, avaleur de plans Le monstre se trouvait Dans son oeuf douillet Il n’avait pas compté Sortir de la journée Sa coquille se brisa Et vola en éclats Cela fit un tel bruit Que tout l’Univers l’entendit A en croire le texte céleste Le Big Crounch est un présage funeste On n’casse pas d’oeufs sans faire d’omelette Une omelette à base de planètes Le monstre dévorera l’infini Matière et antimatière aussi Puis il expulsera sans mal Le Grand Rototo Sidéral En aucun temps l’espace n’a engendré de son Pourtant toute règle est confirmée par son exception (La bande son de l’Apocalypse) Au moment où le Big Crounch se produira L’existence de toute chose verra sonner son glas (Comme un énorme paquet de chips) Haut comme trois cent galaxies Le Gargouillax encore petit S’élança dans le vide cosmique Et sentit un certain vide gastrique Incubant dans la nuit des Temps Le pauvre petit titan N’avait jamais rien mangé En plus il était midi passé Sur la grande Flik Flak du Temps Approche le moment redouté tant Maint’nant il est “Trop Tard et quart” L’heure de manger du trou noir Un petit quasar laqué Au milieu d’la Voie Lactée Et s’ensuit pour le dessert Une galaxie de Seyfert Jamais l’espace n’a engendré de son Mais toute règle est confirmée par son exception (La bande son de l’Apocalypse) Au moment où le Big Crounch se produira L’existence de toute chose verra sonner son glas (Comme un énorme paquet de chips)
9.
10.
C’était au début de l’année Un fameux mercredi Il était 22 heures Et j'sentais l'appel de ma vessie Une fois celle-ci vide Ce fut au tour de mon bide Oh my God, que grailler ? C'est alors que me vint l'idée Tapis dans ma cuisine Entre les pâtes et le riz Furtifs dans leur conserve Attendent les ravioli Blottis dans leur sauce Plus serrés qu'dans un blockhaus Libérés d'leur enfer moite Par un solide ouvre-boîte “Même que c'est super tranchant, j'ai failli me couper, comme la fois où j'ai ouvert une boîte de sparadraps, et... euh...on s'en tape ?” C'était l'Apocalypse Une vraie guerre nucléaire Des bombes atomiques Et l'micro ondes tout plein d'gruyère Tomate et boeuf partout Une énormissime guérilla J'aurais bien préféré Qu'ce soient des ravioli ninjas J'aurais mis un kimono Et pris mon air le plus sage Et aurais commencé Un fabuleux apprentissage Ils se s'raient mis en rang En f'sant des bruits pas très très chouettes Et auraient conquis le monde Avec de toutes petites fourchettes Ca n'aurait pas été facile J'en suis parfaitement conscient Pour pouvoir maîtriser des pâtes Il faut un sacré entraînement Les années seraient passées Mais à force de patience J'aurais élevé la plus discrète Et la plus propre des alliances C'était l'Apocalypse Une vraie guerre nucléaire Des bombes atomiques Et l'micro ondes tout plein d'gruyère Tomate et boeuf partout Une énormissime guérilla J'aurais bien préféré Qu'ce soient des ravioli ninjas Affalé sur le carrelage Pris dans ma douce rêverie Je m'imaginais déjà Etre le roi des ravioli Une couronne en alu Et une armée aux abois C'est alors que cette sensation S'est emparée de moi “Everybody, everybody! Come and see, listen to the story of the man killed by his own... ravioli.” Au début, j’ai mis du temps à m’en rendre compte… parce que je les voyais pas ! Bah ouais, hein, c'était des ninjas ! Et à un moment je me suis mis à entendre des bruits obscènes… Et puis je me suis dit que ça commençait à me chatouiller l'aine, un petit peu, quand même. COMMENT CA “SHOUING” ? C'était l'Apocalypse Une vraie guerre nucléaire Des bombes atomiques Et l'micro ondes tout plein d'gruyère Tout fusait dans ma cuisine Des boules de feu et des missiles Pareil qu'dans un volcan Mais avec plus de projectiles Tout s'est retrouvé crépi Par cette explosion stellaire J'vous jure qu'c'était l'enfer Y'avait même plus de mur derrière Tomate et boeuf partout Une énormissime guérilla J'aurais bien préféré qu'ce soient Des ravioli, des ravioli, des ravioli ninjas
11.
Dimanche aprem, dans mon appart’ Calé profond dans mon canap’ Je glande fort dedans mon short Quand soudain on frappe à la porte J’ai la flemme, je fais le mort Silence complet, aucun son ne sort L’importun s’en ira bien Au pire il reviendra demain “Toc ! Toc ! Toc !” Ça recommence Avec un peu plus de violence “BAM ! BAM ! BAM !” On prend grand soin A frapper ma porte à grands coups de poing Bon dieu qui est ce gros bourrin Qui peut m’en vouloir à ce point ? Je me décide à me lever Avant que ma porte ne vienne à céder Les coups reprennent de plus belle Mon jugement est sans appel Même si ça ne sent pas bon Je dois ouvrir à ce gros con Un peu inquiet de tant de rage Je pose ma main sur la poignée J’en ai plus qu’une pour prendre mon courage Je respire et ouvre à la volée J’ai une porte magique Une porte très unique Du milieu de l’Atlantique Cette porte communique J’ai compris, c’est logique C’est une certitude Cette forme géométrique C’est le Rectangle des Bermudes La porte est ouverte en grand Et ma bouche aussi maintenant Celui qui insistait tant N’est autre que l’Oiseau Blanc Nom de Zeus, comment ce biplan Perdu il y a presque cent ans Au beau milieu de l’océan Peut frapper à mon appartement ? Naturellement, je le fais rentrer Cordialement, lui propose un café Mais au seizième sucre, on cogne à nouveau Contre la porte de mon studio J’ouvre en grand et je vois devant moi Tout un tas choses qui devraient pas être là Des marins perdus, égarés en mer Une petite fille allant voir sa grand mère Y’a Michel Fugain qui déguste du pain L’bataillon 308 de 1918 Un anneau de métal, pour tous les unir Le chat d’la mère Michel, qui voulait repartir Un mec en forêt qui avait retrouvé Une porte très légèrement abandonnée Des chaussettes orphelines, perdues lors de machines Les cheveux de Pouti- *toc toc toc* ”Bonjour, Pierre-Arthur de Guilli, Inspecteur des Impros. Dites, c’est toujours un peu la même chose vos chansons là, situations étranges dans le quotidien, énumérations farfelues… C’est un peu ILLEGAL ça, monsieur. Je vais devoir vous mettre une am- ” *VLAM !* J’ai une porte magique Une porte très unique Du milieu de l’Atlantique Cette porte communique J’ai compris, c’est logique C’est une certitude Cette forme géométrique C’est le Rectangle des Bermudes Tous ces gens sont perdus Et par une force inconnue Se sont trouvés devant ma porte Ils veulent que j’leur prête main forte Je réfléchis quelques instants Ils ne manqueront pas plus aux gens Et de mon air le plus suave Je les tasse au fond de ma cave "Eh ! Eeeh ! Je vous entends toujours vous savez ! M'obligez pas à vous obliger ! Moi, monsieur, je suis assermenté ! Mes manches aussi sont assez r’montées ! Elle est un peu longue cette chanson... Ca dépasserait pas les réglementations ? Je ferai un rapport, on verra qui c’est l’plus fort ! Vous allez voir ce que vous allez voir des vertes et des moins mûres ! Si vous continuez, je reste sur place et je vais finir par m’emporter ! C’est quoi, ça, c’est un solo ? Vous n’êtes qu’un bandit, foi de Pierre Arthur de Guilli ! Et coupez-moi cet accordéon ! C’est inadmissible ! On est pas chez Yvette Horner !"
12.
ON EST PAS DES SCHTROUUUUUMPFS !!! Arrivés sur Terre Depuis plusieurs millénaires Sur un continent éloigné Personne nous a vu débarquer Peuple au départ inconnu Tout droit des étoiles venu En silence nous avons grandi Formant des villes et des pays Notre société de colons Devint une civilisation Grâce à nos efforts méritoires Nous sommes entrés dans l’Histoire C’est l’histoire d’un mec… Nan, nan, nan, d’un phacochère… Euh, nan, de deux milliards chinois qui rentrent dans un bar… et qui… commandent une serpillère… Hem… nan, c’était pas ça. En train de traverser l’Univers Propulsés à la vitesse de la lumière On a eu une panne de panneau solaire Et on s’est retrouvé coincé sur la planète Terre Perdus au fond de ce trou paumé Sans pouvoir redécoller On s’est mis à réfléchir Pour voir comment s’en sortir Et comme on est efficace On a vite trouvé notre place On s’est donné une mission Une vaste opération Un plan simple et infaillible Pratiquement imprévisible Premièrement l’infiltration Puis la colonisation Nous venons d’une autre planète Appelée CH-1-N3 Mais pas moyen de rentrer là bas Nous avons un seul but en tête Conquérir tout ce qu’on n’a pas Sur Terre, on nous nomme les Chinois Dans l’espace, y’a plein de couleurs Les p’tits verts et les p’tits gris, Et y’a même les p’tits beurres Qu’on peut manger à midi Nous, on est des p’tits jaunes Nul n’aura jamais notre trône Les gris, c’est pas dans cette zone Et les verts n’ont qu’deux axones Sur Terre y’a même les p’tits bleus Les Schtroumpfs aux noms horribleuh On a plein de points communs La langue bizarre, la taille de nain Le leader plein de charisme L’adoption du Communisme Le seul truc pas trop pareil C’est qu’on aime pas la Salsepareille (SALSE PAS PAREILLE !) Nous venons d’une autre planète Appelée CH-1-N3 Mais pas moyen de rentrer là bas Nous avons un seul but en tête Conquérir tout ce qu’on n’a pas Sur Terre, on nous nomme les Chinois Un jour on dominera le monde Au départ on était que trois Quand notre vaisseau s’écrasa Mais ce n’était qu’un ballon sonde Rien de fou, ne paniquez pas Notre armée vous protègera Nous venons d’une autre planète Appelée CH-1-N3 Mais pas moyen de rentrer là bas Nous avons un seul but en tête Conquérir tout ce qu’on n’a pas Sur Terre, on nous nomme les Chinois
13.
Moi, quand j’étais petit Je voulais être grand Genre deux mètres et demi Mais en y repensant C’est pas si grand finalement J’suis qu’un ver de terre Au milieu de l’Univers L’Univers est si grand Immense et infini Qu’il y a probablement Dans d’autres galaxies Des animaux géants Mutants pas contents Qui se rentrent dedans Comme le T-Rex nucléaire végétarien Des profondeurs abyssales Semi-monopodial Contre le Koala zombie agoraphobe de l’Enfer Verticalement contrarié A énergie solaire Au commencement Le Grand Archtoumtec Vert Eternua les cieux et la terre Dans un grand éclair de lumière Mouchons-nous pour la prière Selon les probabilités L’impossibilité Pour une chose d’exister Peu importe le degré De sa complexité Est étroitement corrélé A la notion de possibilité "Les chances sur un million se réalisent neuf fois sur dix." Pour éviter l’ennui Les déités astrales Prennent des paris Un combat de coqs sidéral Honteusement illégal Ce soir, dans l’arène, nous avons… Le T-Rex nucléaire végétarien Des profondeurs abyssales Semi-monopodial Contre le Koala zombie agoraphobe de l’Enfer Verticalement contrarié A énergie solaire Notre pauvre T-Rex voudrait manger l’koala Mais comme il est vegan, alors il peut pas Le koala a envie de cerveaux d’eucalyptus Mais au fin fond de l’espace, c’est pas ça qui pousse le plus Le combat continue entre Le T-Rex nucléaire végétarien Des profondeurs abyssales Semi-monopodial Contre le Koala zombie agoraphobe de l’Enfer Verticalement contrarié A énergie solaire Mais soudain un Yéti asthmatique nazi albinos Double champion de tricot Déboule dans le chaos Aidé d’un pingouin du futur antérieur à réaction Ils mettent fin au boxon Ainsi qu’à la chanson C’était plus possible C’était pas très plausible
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Au début, ils n’étaient qu’un Le Moineau Unique De plumes d’or et d’étain Avec un petit bec qui pique Sorti des entrailles De l’Oeuf Primordial Eclos dans la bataille Entre le Bien et le Mal D’une plume tyrannique Règne le Moineau Unique Dévorant sur son chemin Toutes les miettes de pain D’un pioupiou diabolique Le furieux Moineau Unique Depuis le haut du bassin Terrorise tout le jardin Mais un trouble se fit sentir Un bruit se mit à courir Depuis des terres éloignées Avançait une armée Le bruit devint vacarme La terre se mit à trembler Puis sonna le cor d’alarme Entre les arbres fruitiers Le soleil devint noir Les fleurs se fanèrent tout net Un vent de désespoir Souffla sur la girouette Une nuée d’ailes obliques Surgit de derrière la haie Le Moineau Unique Ne l’est plus désormais L’invasion fait des ravages Détruit tout sur son passage Qui sont-ils, d’où viennent-ils ? Que veulent tous ces volatiles ? Selon Alain Sauron Fameux mordornithologue Les oiseaux suivront Leur plus fier homologue Sans cesse là où sera Le Seigneur des Moineaux Toujours il y aura Tous ces satanés animaux Alors qu’il arrosait ses plantes Le vieux Glandolf en eut ras-le-bol De cette armée sautillante Planquée au coeur des herbes folles Le barbu, râteau au bras Leur interdit d’avancer “VOUS NE PIAFFEREZ PAS ! Sortez de mon précieux potager” Une seule façon d’en finir Jeter l’Unique dans un volcan Les autres vont y courir Pensant qu’il y a d’la bouffe dedans Ainsi la bête fut révoquée A coup de pelle par Glandolf Qui à en croire sa visée Fut jadis champion de golf
15.
Un jour, Monsieur Saucisse Robert Nicolas de son prénom Décida d’avoir un fils Pour perpétuer la tradition N’ayant aucun indice Concernant la procréation Il commença les esquisses Pour la conception de son lardon Deux bras, deux cuisses Et un ventre pas trop rond Des doigts, environ dix Et pareil pour les petons Dans ses yeux de beaux iris Ni trop bleus ni trop marrons Manque plus qu’une force motrice Et on lance la livraison ! Malédiction, chez lui arrive Une petite boite en carton Bien trop étroite pour contenir Son garçon Un peu déçu, Monsieur Saucisse Accepte le colis d’office Et monte son fils Sans la notice Le montage est un carnage Il y a un pied sur son visage C’est quand même fort dommage D’être aussi vieux quand on a cet âge Maintenant que le rejeton Était à peu près complet Il fallait lui trouver un nom (AND HIS NAME IS JOHN CENAAAAAA) Cherche, cherche, cherche, cherche Cherche, cherche, cherche Cherche, cherche un nom pas trop con Cherche, cherche, cherche, cherche Et rapporte le bâton Pendant longtemps, l’enfant informe N’eut pas plus de nom que de norme Un fils ainsi fini portant tant de vices Aurait aussi bien pu s’appeler Syphilis L’enfant cependant N’eut pas droit à ce compliment Et devint Emile Adolphe Saucisse Saucisse de père en fils Premier être humain en kit Le fils saucisse eut par la suite Quelques problèmes vous savez Recalé direct au S.A.V. Toute formule avec lui devait Être prise au premier degré Surprise ! Les bras lui en tombaient Faudrait les ramasser (Optic D’Eumile Adolphe Saucisse) Emile Adolphe Saucisse Saucisse de père en fils A l’instar du petit Poucet Laissait des morceaux où il passait Emile Adolphe Saucisse Saucisse de père en fils A semer trop de bouts Ne tenait plus debout A mener une vie décousue Il en mourut Trululu (wesh, file-moi ton 06 Emile Adolphe Saucisse !)
16.
L’Univers est en danger Le Gargouillax va le manger Il faudrait pouvoir le sauver Mais qui pourrait le protéger ? En relisant la prophétie On s’aperçoit qu’il est écrit Que celle qui sème la panique A deux ennemis antagoniques Dans le Triangle du Chaos La Cuillère trône tout en haut Mais pour combattre sa puissance Les deux autres doivent faire alliance La Fourchette de Lumière Le second Couvert Protecteur de la Terre Et l'Épluche-Légumes du Jugement Le Couvert Manquant Perdu dans le Temps L’Epluche-Légumes est introuvable depuis des millions d’années... Enfermé dans une autre dimension, dissimulé. Le seul moyen De retrouver l’ustensile Pour nous païens Est de changer d’Evangile Tournons-nous vers le seul vrai Dieu qui règne sur la galaxie La Télécommande Universel’ Suprême de l’Infini Ô Télécommande Universelle entends donc nos prières Et recherche l'Épluche-Légumes à travers tout le multivers Zap, zap, zap Zappons les univers Zap, zap, zap Pour contrer la Cuillère Zap, zap, zap Zappons jusqu’à trouver Zap, zap, zap Aut’ chos’ qu’des publicités Qui aurait pu imaginer Que c’était pire que la télé On cherche à nous vendre des choses Qui n’ont vraiment rien de grandiose Des spicilèges panégyriques Des éphélides callipédiques Trois-quatre hapax tavelés Deux beaux burgaux non géminés De grosses flamberges nitides Ou quelques sportules turbides Des palinodies cochléaires Et la veste d’Abradolf Lincler Impossible de chercher à fond (Escarbilles et cynégètes) Il y a trop d’interruptions (Taroupes et esperluètes) On ne trouvera pas à temps (Vésanies picrocholines) L'Épluche-Légumes du Jugement (Thébaïdes et crinolines) Zap, zap, zap Zappons les univers Zap, zap, zap Pour contrer la Cuillère Zap, zap, zap Zappons jusqu’à trouver Zap, zap, zap Aut’ chos’ que des publicités Par un trou de scénario On retrouva le fameux Couteau L’alliance ultime était maint’nant prête L'Épluche-Légumes et la Grande Fourchette Un combat terrible s'engagea On s’insulta à tours de bras “Ta mère était une cuillère Ikea” “Tout ce qui ne te tue pas… me déçoit.” Et ainsi, pendant des jours entiers On voyait dans le ciel étoilé Une bataille titanesque se dérouler Loin, loin derrière la Voie Lactée Au milieu des astres, Se battant pour l’Univers L'Épluche-Légume du Jugement Et la Grande Fourchette de Lumière Unissaient leurs forces Contre le Gargouillax Géant Aux ordres de l’abominable, terrible et atroce Cuillère des Enfers
17.

about

Cet album est tellement massif que je n'arrive pas à trouver les mots pour le décrire. J'ai passé deux ans et demi dessus, et je peux vous dire que ça fait plaisir d'en venir à bout. A quoi vous attendre, alors ? Eh bien, à des trompettes, des blagounettes et des rimes très chouettes.

credits

released April 2, 2018

J'ai tellement de monde à remercier que je ne sais pas par qui commencer... Allez, je me lance !

Multiples remerciements à Ento pour avoir suivi le processus de création depuis presque le début, pour avoir pas mal aidé lors de l'écriture des paroles, pour avoir usé de ses talents d'acteur pour donner vie à l'Inspecteur des Impros, et pour encore une fois avoir fait une pochette absolument mirifique.

Enorme merci à Vincent "Haarath" Moretto pour ses solos ma foi de fort bon goût.

Merci à Hyrul pour le sien également, ainsi qu'à Romane pour leur participation au clip promo, ça n'aurait pas pu se faire sans vous.

Merci à Sarah pour les paroles des Ravioli Ninjas, qui ont mis environ cinq ans à devenir un vrai morceau (désolé xD).

Merci à Cyril​ pour son cameo d'amour sur F(r)iendzoned.

Merci à Lambert​ pour sa délicate voix et sa demi-heure de rushs à écouter.

Un grand merci à Benabarbe de Nota Bene d'avoir prêté sa voix pour La Chanson De La Palisse, ça fait vraiment plaisir.

Merci à Gaëlle pour le jeu de mots qui donna son titre à l'album (si tu en as d'autres, je prends).

Merci à Matis pour ses excellents conseils (et pour les memes à la cons).

Merci à Carole de m'avoir supporté pendant le processus de composition, et d'avoir lancé l'inspiration pour le Synaxaire Cosmique. Merci aussi à Luna qui a failli m'aider sur le sujet.

Merci à tous ceux qui auraient pu participer mais qui finalement n'ont pas eu l'occasion (Thomas​, Matis, Hindrik, Emmanuel... ça sera pour la prochaine fois ^^).

Merci à Brigitte et Pierre pour m'avoir gentiment offert l'asile lors de ma recherche désespérée d'un studio d'enregistrement vocal.

Merci à tous les groupes qui m'ont servi d'inspiration pour cet album (et Dieu sait qu'ils sont nombreux).

Merci à mes voisins de ne pas avoir appelé la police.

Et enfin, merci à tous ceux qui m'ont soutenu jusqu'à présent, ça fait toujours extrêmement chaud au plaisir du coeur de l'amour de savoir que ma musique ne plait pas qu'à moi. J'espère que cet album vous plaira, j'y ai mis tout mon cosmos. Sur ce, bonne écoute !

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